Moussa: Les dossiers de corruption de la Culture devant l'INLUCC
L'écrivaine Amel Moussa, démissionnaire de la direction de la 53ème édition du festival de Carthage était l'invitée de
Noujoum de ce samedi 18 mars afin de répondre aux déclarations de Mohamed Zine El Abidine ministre des affaires
culturelles.
Amel Moussa a fait savoir que les propos de Mohamed Zine El Abidine sont diffamatoires et erronés, précisant qu'il est de son devoir de révéler la vérité à l'opinion publique.
Amel Moussa a précisé qu'elle a démissionné en raison de l'existence de dossiers de corruption au sein du ministère des
affaires culturelles.
"J'ai aussi voulu transmettre un message aux différentes parties pour qu'ils sachent que je ne permettrai pas qu'on gaspille l'argent public", a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, l'universitaire a estimé que Mohamed Zine El Abidine est incapable de gérer les affaires du ministère et qu'il a été réceptif à la mauvaise gestion de l'argent public, citant ainsi les dépassements commis lors de la précédente session du festival de Carthage.
L'invitée de Hédi a ajouté que Mohamed Zine El Abidine a exigé sa présence lors de la nomination du comité directeur du
festival de Carthage et qu'il a insisté sur la nomination de fonctionnaires de son cabinet alors que ceci ne fait pas partie de ses prérogatives.
En revanche, Amel Moussa a déclaré qu'elle a été attaquée lorsqu'elle a annoncé vouloir contrôler la gratuité des billets pour le festival de Carthage.
En outre, Amel Moussa a fait savoir que 2500 billets gratuits ont été distribués lors de la soirée du chanteur libanais Melham Baraket, sans compter les journalistes, les sponsors et les employés du festival.
Elle a estimé qu'une enquête devra se faire car il s'agit de corruption, indiquant qu'elle a en sa possession des documents et des chiffres prouvant ses dires et qu'elle les présentera à l'instance nationale de lutte contre la corruption.